L’émotivo-rationnelle est une approche qui origine de la période antique. Ce sont les Stoïciens, ces penseurs de l’Antiquité dont les plus connus sont Marc-Aurèle, Sénèque et Épictète, qui les premiers développèrent cette pensée importante dans l’histoire de la psychothérapie.
Selon Épictète : « Ce qui troublent les êtres-humains, ce ne sont pas les choses mais les jugements qu’ils portent sur ces choses »
Autrement dit, ce n’est pas les événements extérieurs à nous qui nous perturbent, mais les idées que nous nous en faisont.
Il a dit également : « Ce n'est pas la mort qui fait peur, c'est l'idée qu'on se fait de la mort. »
Ce qui veut dire qu'en travaillant sur les pensées, on arrive à trouver un équilibre entre les émotions et la raison : par la connaissance, par la réflexion, par l'expérience.
Cette pensée a été reprise en 1956 par le psychologue américain Albert Ellis. Et c’est à partir de celle-ci qu’il a élaboré l’approche thérapeutique Émotivo-rationnelle.
Puis cette approche a été vulgarisée et introduite au Québec par le psychologue Lucien Auger.
L’émotivo-rationnelle, comme l’indique son nom : émotivo=émotion, le cœur et rationnelle=la raison, les idées, cherche à recréer le lien entre le cœur et la raison. Entre les émotions et les idées. Lien qui souvent est brisé. Nous vivons nos émotions d’une façon souvent irréfléchie.
En faisant une caricature grossière, nous pourrions parler de « réfléchir ses émotions». Ne plus simplement se laisser diriger par nos émotions, mais en reprendre le contrôle rationnellement.